samedi 23 décembre 2017

Je suis la Nièvre !




"JE SUIS LA NIEVRE" - Un apophtegme pour l'image du département

Il s'agit d'espérer une aide, sous quelque forme que ce soit, afin de promouvoir un département de peu de moyen : la Nièvre

"La Nièvre se paupérise, perd chaque année et depuis plus de trente ans des habitants, à l’image de sa Préfecture Nevers objet de reportages peu flatteurs sur ses commerces fermés.
Le Département ne manque pourtant pas d’atouts – son espace, ses forêts, ses Eaux et, bien entendu, la Loire sans parler de sa proximité avec Paris et d'un prix au m2 des plus abordable de France.

La RATP dispose de quelques endroits, hors espaces payants réservés aux annonceurs, pour exposer..."

A disposition gracieuse :
Une quinzaine de peintures mais plus d’une centaine de grandes photos.

Le paradoxe de la Nièvre
Un coin de terre oublié ? Aujourd’hui peu peuplé, de peu d’entrepreneurs, donc avec peu de ressources financières et avec des services qui, hélas, commencent désormais à se déliter.
Mais un département tranquille, avec de l’espace préservé et toujours verdoyant ; ici, aucun problème de stationnement ou d’embouteillage, on trouve facilement places pour sa voiture, aisément maisons pour se loger et sentiers et ruisseaux pour flâner.
Même ledit “réchauffement climatique”, dont les médias parlent tant, semble encore préserver le département Nièvre et l'hiver reste suffisamment rigoureux en Morvan !

http://nievre-en-images.blogspot.fr/

 La Nièvre en images

jeudi 30 novembre 2017

Hamadryades







 



Nymphes des arbres des forêts qui peut-être ne sont qu'une subdivision des Dryades dont on a essayé de les distinguer, en en faisant les soeurs, et en leur assignant une vie plus intimement unie à celle de l'arbre auquel elles président, suivant la mythologie antique. 
Mais cette prétendue différence n'est nullement conforme aux traditions des poètes sur les Hamadryades ; ces nymphes sont quelque chose de plus que la personnification de l'arbre dont les modernes prétendent qu'elles ne pouvaient jamais s'écarter. On a encore Imaginé qu'elles mouraient avec l'arbre qui leur servait en quelque sorte d'enveloppe...

samedi 25 novembre 2017

La petite histoire des Modèles

Durant la seconde moitié du XIXème siècle se tenait place Pigalle à Paris, vers la fontaine de la place, un marché des modèles.
Les peintres en mal de composition y trouvaient à louer de brunes Junon, de blondes Vénus, des enfants frisés comme Cupidon, et des vieillards à la barbe fluviale : c’était l’Olympe à deux pas de la “Nouvelle-Athènes” où littérateurs et artistes devisaient longuement chaque soir...
Dans un article de presse intitulé : « La vie et les mœurs des modèles », Louis Vauxcelles rapporte que les modèles professionnels des années 1850, traditionnellement d’origine italienne, se trouvent 50 ans plus tard remplacés par la Parisienne. Il explique que le nu académique n’est pas forcément ce que l’on demande : « nos modèles de 1905 savent se retrousser, porter un collet de chinchilla, des bottines de chevreau glacé, des gants à douze boutons. Déshabillés, en corset ou en Vénus ils ont de l’allure et de l’esprit – Rares sont les modèles qui restent modèles. On pose, en attendant mieux, pour faire plaisir à un ami peintre, pour parfaire le louis nécessaire à la couturière ou au proprio. On est midinette, fleuriste, blanchisseuse, mannequin, chanteuse, actricette, demi-mondaine… à raison de 5 francs la matinée. On peut compléter ses revenus si l’occasion se présente et l’on monte sur la planche pour poser l’ensemble ou le détail. Certaines, que le métier amuse sans trop fatiguer, ou que la camaraderie d’artistes séduit, demeurent modèles trois mois, trois ans. Mais la plupart ne considèrent l’emploi que comme un pis-aller de transition. »

Jules Toulot et son modèle
Atelier Chatigny à Lyon
Jules Toulot et son modèle - Atelier Chatigny à Lyon

Le dessin d'après modèle vivant devient au XIXème siècle la dernière étape du cursus de l'école des Beaux-Arts.
En 1850, les modèles sont alors couramment payés un franc de l'heure, c'est-à-dire environ trois euros d'aujourd'hui. Vers 1875, la pose ordinaire de quatre heures coutera environ cinq francs pour les artistes mais seulement trois pour les écoles d'art, à la condition toutefois qu'elles emploient le modèle régulièrement. La photographie, en passe de se démocratiser, commencera ensuite à concurrencer sérieusement les modèles vivants dans certains ateliers privés.
Une autre enquête datée de 1901 recense entre 800 et 850 modèles professionnels, très souvent d'origine italienne. Ils résident essentiellement dans les quartiers de Saint-Victor à Paris. Les femmes, de préférence avec des formes généreuses, sont alors payées cinq francs, 40 €uros actuels, pour une séance de quatre heures et les hommes, moins recherchés, quatre francs pour la même durée.
Selon l'expression d'alors, on n'a pas de cuisse de nymphe à moins de un franc de l'heure, alors qu'un Jupiter olympien peut se négocier autour de quinze sous, mais un modèle mâle pose à tout âge tandis que la beauté d'un modèle féminin est forcément éphémère. Les nobles vieillards à grandes barbes blanches restent toujours recherchés afin d' incarner quelques Dieux, alors que les femmes aux formes fluettes ou bien celles qui évoquent les rondeurs à la Rubens doivent nécessairement être assez jeunes.
Par ailleurs à l'image de l'équipement sanitaire, l'hygiène d'alors étant assez élémentaire, avant la séance de pose, il n'est semble-t-il pas rare de demander au modèle de bien vouloir faire un brin de toilette...