mercredi 23 avril 2014

Rues - La Charité




Les rues et ruelles typiques
La Charité-sur-Loire, dans sa partie ancienne, conserve l'essentiel de sa structure d'origine, ce qui lui donne un charme particulier, tout empreint de mystère. Les rues et ruelles ont conservé leurs noms anciens témoignant de professions et d'activités disparues : place des pêcheurs, rue des chapelains..., le nom d'un ancien propriétaire comme la rue du champ Baratté ou encore d'un événement. Les quartiers restent imprégnés d'histoire et les rues chargées de souvenirs.
Ses rues anciennes réservent de multiples surprises : le chemin des 84 marches, passage traditionnel des pèlerins de Saint-Jacques depuis le XIIème siècle, la rue du grenier à sel, le passage du guichet avec la maison du nain...sont autant de lieux pittoresques toujours à découvrir. On imagine sans peine, les mariniers et leur famille vivant dans les ruelles menant à la Loire ou les vignerons s'installant dans le quartier haut des Gué trots avec ses maisons si typiques.
La présence d'un passage à gué dans le lit de la Loire fut probablement à l'origine de la création de la ville. Historiquement située aux limites de la Bourgogne et du Berry, la cité monastique est placée sur l'un des itinéraires des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la Via Lemovicensis, itinéraire culturel reconnu du Conseil de l'Europe. La ville située dans le département de la Nièvre, est proche voisine du département du Cher, dont elle est séparée par la Loire.


















Biennales et subventions publiques
Marché privé et Ecole de La Charité

La campagne de communication orchestrée pour promouvoir la biennale d’art contemporain de Lyon a de quoi laisser songeur. En effet, un article du Figaro vante ainsi la 12 ème biennale d’art contemporain de janvier 2014 :
"Body paint, porno soft, poupées sadomaso, la Biennale affole la capitale des Gaules, pour le meilleur et pour le pire..."
En période de crise, les contribuables seront ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer du porno soft. Car la 12ème biennale d’art contemporain de Lyon bénéficie de très grosses subventions publiques. La communauté urbaine de Lyon a en effet versé une subvention de 2,68 millions d’euros pour cette 12ème biennale. L’Etat a quant à lui participé à hauteur de 1 443 482 euros, et la région Rhône-Alpes à hauteur de 806 000 euros. La biennale d’art contemporain de Lyon a également reçu 142 000 euros provenant d’autres subventions.
Au total, ce sont donc près de 5 millions d’euros de subventions publiques qui auront servi a financer la 12ème biennale d’art contemporain de Lyon.