Le Parc Saint-Léger

Outre un panorama photographique du Parc Saint-Léger de Pougues-les-Eaux, les "images" des pages qui suivent ont été composées à partir des peintures "fin de siècle" de peintres académiques, aujourd'hui encore déconsidérés et souvent tombés dans l'anonymat. On aperçoit sur quelques compositions l'île du plasticien contemporain Xavier Veilhan, plutôt bien intégrée au site, et propriété du département de la Nièvre. Le Parc Saint-Léger abrite également un Centre d'Art Contemporain dans l'ancienne usine d'embouteillage des eaux de source ainsi qu'un Casino.
26 août 1632 : édit du roi Louis XIII
"Par ordre du Roy, commandons à Bouvard, surintendant général des Eaux minérales de France, de faire transporter les Eaux de la source Saint-Léger en bouteilles cachetées de cire rouge, afin que ces Eaux estant portées fidèlement, les malades puissent jouir des dons et grâces espéciales que Dieu leur a desparties."
26 février 1745 : arrêt du Conseil du Roi Louis XV
"Le transport des Eaux de la source Saint-Léger doit se faire dans des bouteilles de verre, double de pinte, mesure de Paris. Les bouteilles coéffées, bien ficelées, sont cachetées des armes du Roi et du cachet ordinaire du médecin intendant."
Aux expositions universelles de 1878 et 1889
L'eau de source Saint-Léger de Pougues-les-Eaux sera la seule et unique classée hors concours. cf/ F.Cario
Extraits de la conférence du professeur Landouzy (Reims 1848 - Paris 1917), Membre de l'Académie de médecine et des sciences, Commandeur de la Légion d'honneur.
Le professeur Landouzy est à l'initiative d'une tournée dans les villes d'eau. Au cours de ces voyages, qui ont été suivis par de nombreux médecins, le professeur a su mettre en relief les puissantes qualités de nos eaux et appeler sur elles l'attention.




La gentilhommière du Parc Saint-Léger
Elle accueille en résidence de jeunes artistes de tout pays, mais leurs créations - ou plutôt leurs « pièces » pour reprendre un vocable plus à la mode - doivent impérativement s’inscrire dans un esprit conceptuel et minimaliste.
"La résidence est un pôle structurant au centre d’art, elle en constitue sa singularité et sa force. Pour quelques semaines ou quelques mois, les artistes viennent pour expérimenter, produire une pièce ou préparer une exposition. La résidence est un formidable outil d’intégration de la création artistique sur un territoire et doit se concevoir comme un moment vivant, habité, qui multiplie les occasions d’échanges fructueux, à la fois pour les artistes et pour le public.
NB : Le Centre d’art n’accepte pas de demandes de résidence en candidat libre, les résidences se font dans le cadre d’une invitation."
Depuis octobre 2007, le Centre d’art propose deux fois par an des résidences de trois mois dédiées à la jeune création.
Le Parc Saint-Léger souhaite repérer, soutenir, produire et diffuser les pratiques émergentes françaises et européennes. En s’engageant dans la production mais également en favorisant un accès aux réseaux nationaux et internationaux, le Centre d’art entend mettre à disposition des jeunes artistes des moyens techniques et humains opérants et demeurer attentif à la singularité de leurs démarches.


La montée aux tilleuls - d’après Madeleine Lemaire - qui mène à Bellevue, mais ici plus de café-terrasse... Il ne reste désormais qu'un vestige rouillé d'ossature métallique avec, éparpillés en contrebas, quelques morceaux de balustres.
« Nulle part en France, jusqu’à ce jour, on ne s’était comme ici à Pougues préoccupé d’organiser la technique de la marche de façon à ce que le malade puisse, en se promenant, faire de la thérapeutique et de la gymnastique pulmonaire, cardiaque, comme Monsieur Jourdain, sans le savoir. Grâce à Pougues-Bellevue, la cure est ici organisée. »
La peinture académique peut être rapprochée au mobilier de style Henri II. A savoir : Présente dans de nombreuses familles bourgeoises Fin de siècle - Pour les plus aisées sous forme de tableau "petit-maître", pour les autres sous l’aspect d’une reproduction plus ou moins luxueuse de la Maison Goupil et Cie. La Naissance de Vénus, version Cabanel ou Bouguereau, tient une place de choix dans le goût d’alors.
Aujourd’hui, le buffet Henri II et son complément, même bradé, ne trouve guère preneurs et les reproductions de la Maison Goupil ne se vendent plus qu’au prix du cadre…
Néanmoins, les "petits-maîtres pompiers", se sont incontestablement revalorisés, quant aux "grands", les Bouguereau, Gérôme, Lefebvre…, ils ne sont plus sur le marché de l’art, vendus de leur vivant, ils appartiennent très souvent aux collectionneurs et institutions d’outre-Atlantique.



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